& les Chroniques
Express
Edward Ka-Spel & Nuits Rouges
"Midnight Pharmacy"

"Midnight Pharmacy"
DATES | Sorti le 16 avril 2019 | Publié le mardi 23 avril 2019
ET ALORS | Pour nous permettre de patienter jusqu’à la sortie très attendue de "The Angel In The Detail", le prochain album de son groupe The Legendary Pink Dots, Edward Ka-Spel nous fait la surprise d’une nouvelle collaboration avec le duo américain Nuits Rouges (Richard Ramirez et Sean Matzus de Black Leather Jesus) pour une paire de très longs titres développés en vue d’une édition en vinyle limitée à paraître en mai. Le premier, "The Night Before" donne l’impression de passer la nuit au milieu de la chambre rouge de Twin Peaks en compagnie du nain qui parle à l'envers, entre rêve, angoisse et claustrophobie. Quant au second, "The Mourning After", c’est au contraire une véritable ode au grand air, tout en field recording et accords au piano, qui nous invite à admirer la délicate lumière du matin prendre toute son ampleur au son du chant des oiseaux les plus matinaux.

Phil Von
"Made Underclouds"

"Made Underclouds"
[Ant-Zen]
par Bertrand Hamonou
DATES | Sorti le 2 février 2019 | Publié le mardi 19 mars 2019
ET ALORS | Spécialement composé pour la compagnie de danse itinérante Underclouds par l'artisan du son Phil Von, "Made Underclouds" propose une musique onirique et instrumentale, au détour de laquelle, pour un titre chacun, l'on croise Meta Meat et Mimetic. Le son y est ample, chaud, profond et riche, plein de poésie, de caresses d'instruments traditionnels, de finesse et de détails électroniques qui retranscrivent à la perfection ces pas de danse fragiles et ces gestes gracieux réalisés sur le fil du Funambus de Chloé Moura et de sa troupe.
Pour celles et ceux qui ont choisi de soutenir le projet via la campagne de crowdfunding pour en obtenir une version CD, le programme est double grâce à "Funambus", un second album exclusif de Phil Von livré dans la même pochette, tout aussi touchant de sincérité.

Indi
"Precipice"

"Precipice"
DATES | Sorti le 12 octobre 2018 | Publié le mercredi 23 janvier 2019
POURQUOI | Orchestrations
ET ALORS | Savant mélange d’electronica, d’orchestrations luxuriantes, d'expérimentations et d’exercices de vocalises, "Precipice" propose une construction toute personnelle de chansons chaudes comme un souffle d'été. Avec sa voix douce et son phrasé enfantin, la néo-zélandaise Indi (de son vrai nom Indira Force), également chanteuse du groupe de trip-hop Doprah, propose dix sucreries délicieusement expérimentales et pop, sans état d’âme, où les machines s'approprient la rythmique façon mille-pattes, et soutiennent des orchestrations riches en sons de violons, de cors, de flûtes, harpes et clavecins, telle une Björk underground en direction de territoires inédits.

Penelope Trappes
"Penelope Two"

"Penelope Two"
DATES | Sorti le 26 novembre 2018 | Publié le lundi 14 janvier 2019
ET ALORS | Moitié du duo londonien The Golden Filter, la chanteuse d'origine australienne nous offre après son premier essai "Penelope One", un second disque solo dont les compositions ressemblent à des berceuses un peu dérangées et exclusivement réservées aux adultes. La musicienne touche-à-tout a choisi un sound design à la beauté blafarde pour habiller ses visions qui s'inspirent clairement des Cocteau Twins période "Victorialand" et "The Moon and the Melodies", en version ralentie au maximum et qui auraient comme palette sonore les expérimentations ambient de This Mortal Coil. L’album donne alors l'impression de flotter entre deux états : conscient grâce aux pulsations, aux oiseaux et à l'orage enregistrés, tout en étant à la fois détaché, comme invité en qualité d’observateur privilégié dans le rêve de quelqu'un d'autre dont on ne partagerait ni les démons, ni les craintes. Superbe.

Black Tape For A Blue Girl
"To Touch the Milky Way"

"To Touch the Milky Way"
[Projekt]
par Bertrand Hamonou
DATES | Sorti le 26 octobre 2018 | Publié le jeudi 10 janvier 2019
POURQUOI | Black Tape For A Blue Girl
ET ALORS | Passé l'effet de surprise face à cette pochette que l'on a du mal à relier à la voie lactée de son titre, le douzième album de Black Tape for a Blue Girl ravit par la chaleur de ses ambiances mélancoliques et electro-acoustiques. On retrouve cette légère brume sonore, ce voile immatériel caractéristique que Sam Rosenthal cultive à l'aide de son harmonium, notamment sur les deux premiers titres. Le disque nous renvoie à la période glorieuse de l'Heavenly Voices des 90's et prolonge la magie d'une musique que l'on pensait avoir perdu de vue ces dernières années. L'album fait alterner chant féminin et masculin, avec douceur et retenue, et forme avec son prédécesseur "These Fleeting Moments" (2016) le vrai retour que nous attendions.

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